#CONSEILS
Les pessimistes sont des épines dans la chaussure.
On connait tous des pessimistes. Vous voyez de qui je parle ? Celui qui pense sans arrêt que ce qui lui arrive est le fruit d’éléments extérieurs ? Celui qui se plaint que son business n’avance pas mais passe ses journées statique à regarder le néant de ses ventes ?
Si je devais revenir en arrière, je crois que je ferai beaucoup plus attention dans le choix des gens qui m’entourent et qui m’accompagnent dans chaque projet. Vous connaissez tous cette personne de votre entourage, celle qui voit une difficulté dans chaque projet, étape, ou direction que vous prenez. Ses paroles sont le plus souvent : « c’est compliqué, cela ne marchera jamais, c’est trop difficile… »
Comment gérer les pessimistes au quotidien ?
Je fais souvent face à ces genres de comportements. Quand j’ai une idée de produit, de fonctionnalité, avant de la soumettre, j’essaie de me blinder. Non pas contre la critique, tant est qu’elle est constructive, mais contre les pessimistes. Quand vous construisez une entreprise, vous avez besoin de différents profils, tous n’ont pas la qualité de l’optimisme parce que vous les avez recrutés pour autre chose. Et je vous donne là un conseil. Le talent des uns doit toujours être mis en comparaison avec son optimisme. Je préfère de loin une personne un peu moins talentueuse et d’une nature optimiste (j’ai bien dis UN PEU moins talentueuse), qu’une personne excellente mais qui voit la difficulté partout où elle pose les yeux.
La personne qui m’a inspiré ce conseil était un ami. Pour vous la faire courte, avant notre rupture, sa vie était un échec. Toutes les choses qu’il entreprenait, faisait, ou devait faire, était ponctuées de négativités, de plaintes et de jérémiades. Quand ce n’était pas les impôts les coupables, c’était EDF, quand ce n’était pas son patron, c’était son manager, etc., etc… Quand je l’ai embauché au sein de mon entreprise, c’était la même chose. Il avait beau être moins bon que les autres, être mieux payé que les autres, j’avais beau l’habiller, le choyer, il y avait toujours un élément moins positif qui devenait le centre de ses préoccupations, comme si tout le positif devenait minime dans son océan de pessimisme. Quand j’ai rompu avec lui, il semblerait que cela lui ait été bénéfique. Le fait de ne plus avoir la bouée de secours que je représentais est peut-être l’un des facteurs ayant entrainé ce changement, si tant est qu’il y ait vraiment eu un changement, je ne peux pas vous le confirmer pour le moment.
Les pessimistes sont toxiques.
Ces gens-là sont toxiques, pour eux même, car tout ce qu’ils entreprennent est constamment entaché de la négativité qu’ils ont mis dans leurs fondations. Ces gens-là sont aussi toxiques pour vous. Si vous mettez votre cœur, votre énergie, votre sourire dans ce que vous faîtes, maintenez à l’écart ces psychologies néfastes pour votre avancement, car l’obscurité de leurs pensées et la maladie de leurs psychés peuvent facilement noircir votre tableau !
Il y aura toujours ces trois sortes de personnes :
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Ceux qui expliquent comment ça doit être
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Ceux qui disent que ça ne pourra pas être
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Ceux qui font
Soyez de cette dernière race. Celle des faiseurs. Parce qu’un jour, il arrivera que vous en aurez plus derrière que devant vous, et vous vous poserez la question. Ai-je passé les 25 000 jours de ma vie à pester contre celle-ci ? Ou ai-je fait en sorte que ce qui m’arrive n’ait pas été subit ? Parce que la réalité est là. Majoritairement, ce que nous vivons au quotidien est : soit subit, soit ce qu’on décide de vivre.
C’est bien là la différence entre les optimistes et les pessimistes. Quand Churchill sort cette phrase devenue célèbre, je ne sais pas s’il avait en tête que pour les entrepreneurs, c’est aussi clairement un indicateur de réussite ou d’échec. Les personnes qui choisissent que la vie les accule ne réussissent pas des grands accomplissements, et ce, sur aucun point. Il suffit de regarder les entrepreneurs qui réussissent. Je n’en connais pas un qui se lève le matin en se demandant « À qui la faute de ce qui m’arrive ».
3 Conseils pour les pessimistes.

Pour ceux qui ont l’impression que la vie est contre eux, les pessimistes qui pensent que leur échec personnel est le fruit d’un piège de l’existence envers eux même, rien n’est inéducable. Le pessimisme se soigne, et très rapidement. Une vingtaine de jours suffit à changer les mécanismes de pensées qui viennent noircir le tableau de l’esprit. La méthode est simple et connue depuis l’antiquité.
CONCENTREZ VOTRE ATTENTION CE SUR QUOI VOUS POUVEZ EXERCER UN CONTRÔLE !
A partir de ce moment-là, vous aurez déjà franchi un premier step. Déjà parce que ce qui est hors de votre contrôle ne vous atteindra plus, mais aussi parce que vous prendrez conscience que votre vie peut être de toute beauté si vous le décidez. Si vous vous apercevez que vous avez le contrôle sur une situation, alors vous vous demanderez comment agir dessus et vous ne dispersez plus vos efforts et vos pensées sur ce qui ne peut être changé. Pour rapporter cela à l’entreprenariat, si demain vous n’avez aucun client, vous ne penserez plus que c’est à cause de la conjoncture. Vous vous apercevrez que c’est votre négativité, qui a entrainé votre léthargie, qui a entrainé une inaction de vos prospects. En revanche, Si vous concentrez votre effort sur vos ventes, en y mettant tout ce qui est en votre pouvoir, alors le résultat changera, d’une manière ou d’une autre. Et même si un minime résultat viendrait couronner vos efforts, vous vous apercevrez que vous possédez le contrôle sur ce qui vous arrive. Une fois que vous possédez cette conviction, le monde devient un vaste terrain de jeu ou vous n’avez plus qu’à choisir vos aventures, parce que vous aurez acquis la certitude que tout ce qui vous arrive dépend de l’énergie et des actions que vous aurez mis en place pour l’obtenir.
Pour les optimistes, fuyez les pessimistes au maximum ! Cela peut être contagieux. Exception faite pour ceux qui se donnent la mission d’aider l’un d’eux, là, nous sommes sur un autre sujet, que j’explorerai prochainement, et qui sera : « Aidez ceux qui veulent l’être ».
Si vous êtes obligé de les côtoyer, dites-vous que vous n’êtes obligé de rien. Votre seule devoir dans votre vie d’entrepreneur, est de faire en sorte que ce que vous souhaitez devenir devienne réalité.
Pour les pessimistes, le pouvoir de l’attention est ce qu’il vous faut. Cessez de vouloir exercer un contrôle sur ce qui ne dépend pas de vous, et démenez-vous à changer les choses sur lesquelles vous pouvez avoir de l’influence. Au moindre petit changement, votre cerveau imprimera le fait que c’est votre inaction qui vous poussait au pessimisme. De facto, vous voudrez agir, et quand vous aurez pris goût à l’optimisme… Vous n’en reviendrez pas comme c’est bon. Cela vaut pour les pessimistes qui veulent changer, car avoir fait le constat de votre pessimisme était la plus grande partie du chemin. Voir le côté positif des choses est si simple, qu’en concentrant maintenant votre esprit sur le positif, vous venez de gagner votre premier combat !
Et votre retour d’expérience ?
Je suis sûr que vous voyez de qui je parle quand je cite les pessimistes. On en a tous dans notre entourage. Avez-vous essayé de leurs ouvrir les yeux ? Est-ce que cela a fonctionné ? Si vous avez des techniques, stratagèmes, je suis vraiment preneur. Dites-moi comment vous avez fait, et je le testerai à la première occasion ! Pour ceux qui mettraient en application les conseils donnés au-dessus, dites-moi les changements ressentis, en vous, et au quotidien ! Et si vous souhaitez vraiment changer cela pour vous, écrivez-moi, je me ferai un plaisir de vous offrir un peu du soleil qui éclaire ma vie depuis que j’ai mis un point d’honneur à regarder vers la lumière plutôt que vers l’obscurité.
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A propos de l'auteur
Anthony Brice est un entrepreneur Français, fondateur de la communauté Tutos'Me. Il travaille chaque jour à faire réussir les entrepreneurs qui le sollicitent.